Collège de Nogent-le-Roi

La figuration narrative

• 1ère étape : le choix de l’événement
La figuration narrative est un style pictural et un mouvement artistique apparu au début des années 1960 en France. Il s’inspire de bandes dessinées, photographies, images et scènes du quotidien et revendications sociales et publiques.
Pour notre projet, nous avons choisi un fait dramatique qui s’est passé dans le gymnase de notre collège. Un élève de l’établissement, lors de son entraînement de handball, a sauté pour s’accrocher à la barre transversale de sa cage. Celle-ci, mal vissée, est tombée sur l’élève qui est décédé sur le coup.
Le choix de cette fresque amène une prise de conscience de l’importance du respect les règles.
• 2ème étape : le choix de l’artiste
(recherche internet)
Nous avons choisi Jacques MONORY car c’est un peintre spécialisé dans la figuration narrative de faits divers, ce qui correspond à notre idée de départ.
Cet artiste utilise pour peindre des nuances de bleu : il peint de manière monochrome.


Tout d'abord , nous avons repeint la palissade déjà utilisée en bleu pour la réutiliser pour notre sujet. Pour reproduire nos photos montrant les trois scènes, nous avons, à l'aide de scotch, posé un quadrillage sur la palissade ainsi que sur nos photos. On a reporté les dessins de chaque carré sur la palissade pour nous permettre d'avoir plus de précision pour la reproduction des scènes (à l'aide d'un marqueur blanc). Ensuite, nous avons peint les zones peintes auparavant, de quatre couleurs différentes (blanc,noir,bleu foncé [couleur de la palissade] et bleu clair). Nous avons pris des photos de notre palissade à différentes reprises de la peinture.

Photo préparatoire pour l'échauffement

Arrivés au COMPA, nous avons bien été accueillis. Nous avons commencé par se mettre par deux pour effectuer une recherche sur Jacques Monory.
Cette recherche constituait à voir la façon de travailler de Jacques Monory.
Après cela, nous nous sommes mis par groupe de 7 personnes.
Nous avons posé devant un fond blanc pour représenter un échauffement de Handball. Grâce à l'aide de nos professeurs, nous avons sû quels gestes adopter devant l'objectif , pour mettre en scène cet échauffement.
Ensuite, deux élèves du groupe de 7 personnes ont effectué les modifications de notre photographie pour simplifier et enlever le plus de détails possibles et le reste des élèves sont allés unifier et recouvrir la palissade.
Par la suite, nous sommes allés déjeuner, puis nous nous sommes regroupés pour faire les quadrillages sur notre photographie. A ce moment, nous avons ajouté des détails en plus. Nous avons fait le quadrillage et dessiné les contours du dessin sur la palissade, nous avons fait ceci pour nous aider à mieux reproduire notre photographie.

L'échauffement

Photo préparatoire pour l'accident

Tout d’abord, nous avons choisi la deuxième partie de la palissade (le cri) .Nous avons réfléchi sur un brouillon. Nous avons choisi le gros plan pour montrer un visage qui exprime la peur en s’inspirant du cri de Munch, un camarade nous l’a montré. Les onomatopées étaient la meilleure façon de ressortir le cri, sa violence. Puis, chacun d’entre nous a été photographié en ayant une expression faciale surprise ou effrayée. Ensuite, nous avons choisi la meilleure. Nous l’avons mise sur le tableau, puis sur l’ordinateur où nous l’avons modifiée avec Photoshop, l’image a été colorée en bleu dans un style BD pour faire comme Jacques Monory avec son œuvre « meurtre ».Nous avons effectué un quadrillage pour pouvoir reporter le dessinà son échelle. Après trois heures de travail de peinture, nous avons réalisé notre œuvre qui se trouve sur la palissade du COMPA à Chartres.

L'accident

Photo préparatoire pour l'appel au secours

Pour commencer, la classe a été séparée en 3 groupes : deux groupes de sept et un groupe de huit.
Chacun de ces groupes présentait une étape de l’accident sur une fresque géante.
-Etape une : l’échauffement,
-Etape deux : la chute de la cage de but,
-Etape trois : appel au secours.
Le groupe trois a choisi de représenter l’étape trois. Celui-ci a du chercher une idée à représenter, puis a opté pour une scène avec un portable appelant le numéro d’urgence (112) en premier plan , et les jambes de la victime en arrière plan.
Pour prendre la photo, notre groupe a choisi une « victime » et un téléphone portable.
La victime s’est allongée par terre derrière un fond blanc et on a positionné le téléphone portable pour ne voir que les jambes de la victime. Nous avons pris plusieurs photos.
Après avoir réfléchi, nous avons choisi la photo ou seules les jambes de la victime apparaissent derrière le téléphone portable. Ensuite, nous nous sommes entraînés sur « Adobe Photoshop » pour transformer notre photo à la façon de Jacques Monory (nous avons d’abord retiré toutes les couleurs pour qu`il ne reste plus que trois niveaux, du bleu et du noir).

L'appel au secour